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Le kefir, un probiotique aux multiples vertus pour booster votre immunité

Le microbiote intestinal

Le tube digestif est colonisé par des bactéries car c’est un système ouvert.
 
Le microbiote intestinal est un écosystème très complexe et dynamique comportant environ 1014 micro-organismes, soit 500 à 1000 espèces bactériennes réparties le long du tube digestif.
 
La microflore est indispensable au bon fonctionnement de l’organisme. En effet, elle est à l’origine de la production de métabolites et d’enzymes et les inter relations qu'elle entretient, notamment avec les aliments et l’hôte,  sont à l’origine de la richesse de cet écosystème.
 
 Des relations d’inter dépendance relient la flore intestinale, le système immunitaire et les épithéliums digestifs,  toutes les transformations métaboliques qui ont lieu au sein de cette flore sont d'une importance considérable. L'homéostasie de ce système permet de maintenir l'état de santé de l'hôte.  
 
La flore intestinale est constituée de diverses espèces bactériennes, sa composition varie le long du tube digestif. Différents facteurs pourront expliquer la nature des bactéries présentes.  

L'alimentation
 
Le mode d'alimentation a une influence considérable sur la composition bactérienne de la flore intestinale du nouveau-né. On remarque des différences entre la flore des nouveau-nés nourris  au lait maternel et au lait artificiel. En effet, chez le nouveau-né allaité, le genre bactérien Bifidobacterium est prédominant, ceci grâce aux facteurs bifidogènes. Dans le cas d'une alimentation au lait maternisé, la flore est beaucoup plus variée, et même si des bifidobactéries peuvent être présentes, il ne s'agit pas de l'espèce bifidum fortement impliquée dans la mise en place de l'effet barrière de la flore intestinale.   
 
Le lait maternel va en effet contenir différents éléments ayant un impact positif sur le microbiote, tels que le lysozyme, la lactoferrine, des immunoglobulines, ou encore les oligosaccharides du lait maternel. Ces derniers ont une influence considérable pour que le développement de la flore intestinale se déroule de façon optimale, notamment par leur effet prébiotique.

En cas d'allaitement, de nombreuses bactéries vont s'implanter assez tardivement (Clostridium, Bacteroides, entérobactéries).

Différentes études ont montré que la bactérie Clostridium difficile était plus présente dans la flore intestinale des nourrissons qui n'étaient pas allaités, par rapport à la flore de ceux nourris au lait maternel.

La prépondérance de cette bactérie dans le microbiote est en lien avec la survenue de pathologies telles que l'eczéma. Il a également déjà été prouvé que les pathologies infectieuses, notamment des voies respiratoires sont moins fréquentes chez les  nourrissons allaités que chez ceux nourris au lait maternisé.
 
L'alimentation de la mère pendant la grossesse a aussi une influence sur la nature des bactéries retrouvées dans le méconium.
 
Lorsqu’une alimentation mixte est débutée, les profils de flore des nouveaux-nés allaités et nourris au lait maternisé semblent se rapprocher.
 
L’influence de l’alimentation sur le microbiote intestinal continue tout au long de la vie. Alors que certains genres bactériens comme Prevotella sont présents notamment en cas de régime riche en glucides, d’autres tels que Bacteroides sont plus associés à un régime riche en protéines animales et graisses saturées.

Une alimentation pauvre en fibres sera défavorable à l'équilibre de la microflore intestinale.  

Les fonctions de la flore intestinale

Fonction de protection et notion d'effet barrière  

La flore intestinale est en relation constante avec la muqueuse intestinale et le système immunitaire.

Cette flore commensale exerce un effet "barrière" encore appelé la résistance à la colonisation, afin d'empêcher que des bactéries pathogènes (Clostridia, Salmonella, Shigella, Escherichia coli...) ne viennent la coloniser et donc perturber l'homéostasie intestinale.

Ce mécanisme est exercé notamment par une compétition pour les nutriments ou encore pour les sites d'adhérence,  entre les bactéries commensales et pathogènes.

L'effet barrière destiné à défendre l'hôte est aussi assuré par la production de composés antimicrobiens tels que les bactériocines notamment synthétisées par les bactéries lactiques. Il s'agit en fait de substances protéiques produites par des bactéries et dont l'effet antibactérien est dirigé contre des souches différentes de la souche productrice.  
 
D'autres moyens tels que l'augmentation de la production de mucines et la diminution de la perméabilité cellulaire  vont aussi permettre d'exercer cet effet barrière.

Enfin, l'épithélium et le système immunitaire intestinal vont aussi œuvrer pour la mise en place de cette barrière.

L'effet barrière peut être diminué notamment par la prise d'antibiotiques.

Les bactéries  pathogènes notamment Clostridium difficile pourront donc coloniser plus facilement la flore intestinale et entraîner des pathologies.

Fonctions de structure  

Le côlon, mesurant 1,5 mètre de long, a un épithélium dynamique ayant une capacité de renouvellement importante. La structure de cet épithélium colique est sous l'influence de la flore intestinale. En effet, le microbiote possède de nombreuses fonctions métaboliques, notamment le métabolisme des glucides. La fermentation de ces derniers permet d'aboutir à des AGCC (Acides Gras à Chaîne Courte) dont le butyrate, qui est le substrat énergétique le plus important de l'épithélium colique (34). En effet, il va permettre aux cellules de cet épithélium de proliférer. La structure d'une crypte colique comprend l'épithélium des cryptes, qui va plonger dans la lamina propria, puis un épithélium de surface. Les principales cellules retrouvées sont les colonocytes, les cellules sécrétrices de mucus ou cellules caliciformes, les cellules entéroendocrines synthétisant des peptides, puis les cellules de Paneth. L'épithélium colique se renouvelle très rapidement d'où la nécessité d'avoir des substrats énergétiques importants tels que le butyrate.

Fonctions métaboliques

 De nombreux mécanismes de fermentation vont avoir lieu au niveau intestinal et vont permettre la synthèse d'énergie et de métabolites. Les substrats disponibles pour réaliser ces réactions peuvent être exogènes, c'est à dire qu'ils proviennent de l'alimentation. Il s'agit notamment de l'amidon ou de divers polyosides. Ces substrats peuvent  également être endogènes, c'est à dire que l'hôte va les produire, par exemple les mucines et les stérols.  Tous ces processus entre l'hôte, les substrats et la microflore intestinale doivent se dérouler correctement afin de garantir l'homéostasie  intestinale.

L'immunité intestinale

Les produits permettant de moduler la réponse immunitaire chez les adultes mais aussi chez les enfants sont de plus en plus nombreux sur le marché. Chez les enfants, ils sont notamment intéressants en cas de troubles atopiques, ou en prévention d'infections  en renforçant les défenses immunitaires.Il semble important d'effectuer des rappels sur le système immunitaire intestinal.  

Rappels et généralités sur le système immunitaire
 
L’intestin a une importance considérable au niveau de la fonction immunitaire. En effet, la muqueuse intestinale renferme près de 60% des cellules immunitaires du corps. Le système immunitaire a un rôle de contrôle des réponses immunes qui sont dirigées contre les protéines alimentaires et les micro-organismes pathogènes.
 
La relation qui existe entre le système immunitaire et la flore intestinale peut même être qualifiée de "symbiotique" et est indispensable pour assurer le maintien de l'homéostasie intestinale. Trois barrières composent l'épithélium intestinal, une barrière physique qui sépare la lumière intestinale du compartiment systémique, puis l'immunité innée et adaptative.
 
Il est important de différencier l'immunité innée et l'immunité adaptative, notamment par les mécanismes mis en jeu et les cellules que les deux processus font intervenir.

L'immunité innée
 
Ce sont les cellules de l'immunité innée qui vont assurer la première ligne de défense de l'hôte, permettant de limiter l'infection très rapidement dans tous les tissus, en seulement quelques heures après l'exposition aux micro-organismes.
 
Les mécanismes utilisés  vont permettre d'éliminer des germes pathogènes de façon rapide et non spécifique, notamment par le processus de phagocytose. Ce dernier implique notamment les polynucléaires neutrophiles et les macrophages, qui vont absorber les microbes présents, formant ainsi un phagosome. Les germes seront ensuite détruits. Les principales réactions de l'immunité innée sont l'inflammation avec des leucocytes qui se rassemblent sur les lieux d'infection, et la défense antivirale dont les acteurs principaux sont les cellules NK (Natural Killer) et les interférons de type I.  

Le système immunitaire inné va en fait reconnaître les PAMP (Pathogen - Associated Molecular Pattern) qui sont exogènes et spécifiques à chaque micro organisme. Il s'agit notamment des lipopolysaccharides des bactéries. Les PAMP vont permettre de stimuler l'immunité innée et ils sont reconnus par les PRR (Pattern Recognition Receptors). Les DAMP (Damage Associated Molecular Pattern) sont aussi reconnus par le système immunitaire inné, qu'ils vont également stimuler. Elles sont de nature endogène, libérées par des cellules altérées qui vont être supprimées grâce à cette reconnaissance qui déclenche le phénomène de réparation tissulaire. Les DAMP incluent notamment l'ATP ou l'acide urique. Le système immunitaire inné ne possède pas de capacité de mémoire et à aucun moment il ne réagit contre les molécules du soi.
 
Les barrières épithéliales font partie intégrante du système immunitaire inné. Elles sont présentes au niveau cutané, gastro-intestinal et respiratoire. La structure de ces épithéliums empêche les microbes de pénétrer et donc d'exercer leurs effets néfastes. Les jonctions serrées présentes entre les cellules permettent notamment de créer cette barrière physique. La défense contre les germes est aussi réalisée par des substances antimicrobiennes telles que les défensines de type a et b et des cathélicidines  pouvant inhiber la croissance de bactéries.  
 
L'immunité innée fait intervenir différents acteurs myéloïdes et lymphoïdes qui sont limités au niveau de leurs récepteurs, au contraire des acteurs de l'immunité adaptative. Les principaux acteurs de l'immunité innée vont être les polynucléaires neutrophiles, les cellules dendritiques, les lymphocytes Natural killer (NK), ainsi que les monocytes (macrophages).  
 
Les acteurs de l'immunité agissant par un mécanisme de phagocytose sont les polynucléaires neutrophiles et les monocytes (ou macrophages). Ils vont se diriger vers les foyers infectieux grâce à des molécules dites chimio attractantes possédant des récepteurs spécifiques au niveau des polynucléaires neutrophiles et macrophages.

Ces molécules chimio-attractantes sont notamment des chimiokines, une sous-catégorie de cytokines.  Ces facteurs peuvent aussi être d'origine protéique, lipidique, et il peut également s'agir d'anaphylatoxines, c'est à dire des fragments produits lors de l'activation du complément.
 
Les neutrophiles et les monocytes trouvent leur origine dans la moelle osseuse. La quantité de monocytes présente au niveau sanguin est entre 500 et 1000 par µl de sang. Certains deviennent des macrophages lorsqu'ils s'intègrent au niveau extravasculaire.  Il est important de distinguer les macrophages naissants, de ceux qui sont apparus depuis un moment, et qui participent donc à l'homéostasie tissulaire. Ils vont permettre par le processus de phagocytose de détruire des microbes.

Les macrophages vont aussi produire des cytokines à l'origine du processus d'inflammation, et présentent les antigènes aux lymphocytes T auxilliaires. Lorsque les germes se lient aux récepteurs TLR (Toll Like Receptor) et NLR (NOD Like Receptor), les macrophages sont activés et peuvent alors exercer leurs diverses fonctions. Cette activation peut être réalisée de deux manières différentes. L'activation classique faisant notamment intervenir l'IFN-gamma (interféron gamma) et les TLR aboutit à des macrophages activés M1 impliqués dans le phénomène d'inflammation et la lyse microbienne. L'activation alternative réalisée par l'IL-4 et l'lL-13 donne naissance aux macrophages M2 qui ont un rôle anti-inflammatoire et permettent la réparation tissulaire.  
 
 Les neutrophiles ont une capacité de destruction des microbes plus importante que celle des macrophages. En revanche, les macrophages ont une durée de vie plus importante que les polynucléaires neutrophiles. En fonction des cytokines présentes, les macrophages pourront ou non détruire des micro-organismes. Alors que les cytokines pro-inflammatoires le permettent, les cytokines anti-inflammatoires empêchent cette destruction.  
 
 Les polynucléaires neutrophiles sont des acteurs très importants du système immunitaire inné. Leur présence est estimée entre 4000 et 10 000 par µl de sang.  Les CSF (Colony-Stimulating Factors) sont des cytokines qui vont permettre de générer ces neutrophiles, dont le rôle est essentiel en cas d'infection ou d'inflammation. Même si leur durée de vie est limitée, ils réagissent précocement aux phénomènes infectieux.  
 
 Les cellules dendritiques (CD) possèdent elles aussi un seul noyau et sont d'une importance considérable car elles permettent de faire le lien entre l'immunité innée et l'immunité adaptative.
 
 Elles permettent au processus d'inflammation et aux réactions immunes adaptatives de se produire en activant les lymphocytes T naïfs. Concernant cette dernière fonction, elles portent le nom de cellules présentatrices d'antigènes professionnelles dont elles sont les "leaders". Les cellules dendritiques trouvent leur origine dans la moelle osseuse. Le progéniteur hématopoïétique dont elles dérivent donne naissance soit à des cellules dendritiques, soit à des monocytes. Il faut également distinguer les cellules dendritiques myéloïdes qui sont les véritables cellules présentatrices d'antigènes, et les cellules dendritiques plasmacytoïdes qui une fois activées vont produire des quantités importantes d'interférons. Les cellules dendritiques sont des cellules sentinelles qui vont rapidement atteindre les foyers inflammatoires grâce aux chimiokines présentes (GCSF, MIP3 alpha...).


  Au stade d'immaturité, les cellules dendritiques ont des propriétés de reconnaissance et de capture des antigènes, afin de les présenter aux lymphocytes T CD4- et CD8+. Les DAMP et PAMP déjà évoqués vont notamment être reconnus par les cellules dendritiques. La capture se fait en général par phagocytose ou endocytose pour les antigènes solides, et par pinocytose pour les antigènes solubles. Ces mécanismes ne sont plus possibles lorsque les cellules dendritiques deviennent matures. De la même manière, une fois matures, les cellules dendritiques ne peuvent plus sécréter de cytokines et adopteront une morphologie différente.  Elles acquièrent ce stade de maturité grâce à des signaux indiquant un danger, tels que la sécrétion de cytokines.  Les cellules dendritiques présenteront donc à leur surface des molécules du CMH (Complexe Majeur d'Histocompatibilité), ainsi que des molécules de costimulation. La migration des cellules dendritiques vers les organes lymphoïdes secondaires s'explique notamment par l'expression du récepteur CCR7. Ce dernier est spécifique de chimiokines retrouvées  dans les compartiments riches en lymphocytes T.
 
Le système du complément va comme les cellules dendritiques être impliqué dans les mécanismes de l'immunité innée et adaptative. En effet, alors que dans le cadre de l'immunité innée, des microbes vont activer le complément, dans le système immunitaire adaptatif ce sont des anticorps associés aux microbes qui vont s'en charger.

La phagocytose est aussi un processus prépondérant du système immunitaire inné.

Ce processus commence tout d'abord par une liaison  des microbes aux récepteurs des phagocytes (neutrophiles et macrophages). Les phagocytes vont ensuite voir leur membrane s'étendre autour du microbe jusqu'à l'entourer et l'enfermer complètement dans un phagosome.

Les phagolysosomes naissent de la fusion des phagosomes avec les lysosomes. Différentes enzymes vont être responsables de la lyse des microbes au sein de ces structures. Il s'agit notamment de la NO synthase qui comme son nom l'indique va former de l'acide nitrique, de l'oxydase responsable de la formation de dérivés réactifs de l'oxygène (DRO) ou encore de protéases d'origine lysosomiale.

Ces enzymes, le NO et les DRO vont tous participer à la destruction des microbes.

Des pièges extracellulaires encore appelés NET (Neutrophil extracellulair traps) vont aussi permettre la destruction de bactéries. Lors de la mort de neutrophiles, ces derniers libèrent le contenu de leurs granules participant à la formation des NET.
 
Un autre processus important du système immunitaire inné est la défense antivirale. Les cellules qui sont infectées par des virus notamment les cellules dendritiques vont produire des cytokines, par exemple des interférons de type 1. La réplication des virus présents va pouvoir être inhibée lors de la liaison d'un interféron à son récepteur spécifique.
 
Le lien entre l'immunité innée et adaptative est primordial. En effet, l'activation des lymphocytes B et T nécessite la présence d'antigènes mais aussi des molécules qui sont produites grâce au système immunitaire inné.

L'immunité acquise
 
L'immunité acquise ou adaptative est au contraire de l'immunité innée spécifique d'un antigène donné et sa mise en place nécessite plusieurs jours voire plusieurs semaines. Les réponses immunes sont assez tardives à apparaître car des mécanismes de division et de maturation doivent se mettre en place dans les organes lymphoïdes. L'immunité acquise fait intervenir des acteurs possédant un répertoire de récepteurs très étendu, les lymphocytes B et T.
 
Les lymphocytes B vont intervenir dans les réponses immunes humorales et vont donc permettre la production d'anticorps. Pour cela, ils vont reconnaître des antigènes naïfs de façon spécifique grâce aux récepteurs BCR. Différentes étapes de différenciation vont permettre d'aboutir aux plasmocytes qui vont produire des anticorps. Les lymphocytes T sont responsables de l'immunité cellulaire et ont besoin de cellules présentatrices d'antigènes pour exercer leur action.

Lors de la primo-infection (premier contact avec l'antigène), la réponse immune se met en place en sept à dix jours. En revanche, lors d'un deuxième contact, le temps de latence est quasiment nul car une mémoire immunitaire est établie. De ce fait, la réponse immunitaire induite est beaucoup plus intense, rapide et précise. C'est un avantage considérable par rapport aux réactions de l'immunité innée qui sont toujours identiques à la réponse primaire, même après répétition des infections.
 
Les cellules du système immunitaire proviennent des cellules souches hématopoïétiques (CSH). Les cellules filles des CSH vont ensuite se différencier en empruntant des voies bien distinctes. Le premier organe où siègent ces réactions de différenciation est le foie du fœtus. Le relais est ensuite pris à la naissance par la moelle osseuse. Il existe deux types d'organes lymphoïdes, les organes lymphoïdes primaires et secondaires.
 
Les organes lymphoïdes primaires ou centraux  sont le thymus et la moelle osseuse. La différenciation se fera en lymphocytes B, T ou NK  selon l'organe lymphoïde primaire qui sera rejoint.  Alors que les progéniteurs lymphoïdes resteront dans la moelle osseuse pour aboutir aux lymphocytes B ou NK, ceux à l'origine des lymphocytes T quitteront la moelle pour rejoindre le thymus. Ce dernier est situé dans le médiastin antérieur supérieur et a donné leur nom aux lymphocytes T.  

 Les lymphocytes B et T rejoignent ensuite les organes lymphoïdes secondaires, aussi nommés organes lymphoïdes périphériques où ils seront en contact avec des antigènes et ne seront donc plus naïfs. C'est dans ces organes que de nombreuses réactions vont avoir lieu, notamment la présentation d'antigènes et l'activation des lymphocytes. Pour que ces mécanismes immunitaires se mettent en place correctement, il faut tout d'abord un bon fonctionnement des organes lymphoïdes primaires.  
 
La rate est notamment un organe lymphoïde secondaire très important.  Elle est située dans l'hypochondre gauche et est très volumineuse. Elle est tout d'abord hématopoïétique, puis après la naissance, une pulpe rouge et une pulpe blanche y sont retrouvées. La rate est fondamentale, notamment parce qu'elle contrôle tous les antigènes présents dans le sang.
 
Les ganglions lymphatiques vont aussi jouer un véritable rôle de filtre. Des vaisseaux lymphatiques font le lien entre ces ganglions qui occupent différentes parties de l'organisme afin d'assurer une surveillance optimale. Ils vont permettre de drainer la lymphe  et vont rassembler des cellules participant à la mise en place de réponses immunes. Les ganglions lymphatiques ont un rôle comparable à celui de la rate. Alors que celle-ci exerce son action vis à vis des antigènes véhiculés dans le sang, les ganglions lymphatiques agissent contre les antigènes présents dans la lymphe. Les lymphocytes T et B sont répartis de manière différente au sein de ces ganglions lymphatiques. En effet, les lymphocytes T ont été identifiés à l'extérieur de follicules situés en périphérie des ganglions. Les lymphocytes B sont au contraire situés au sein même de ces follicules.

Le système immunitaire intestinal
 
Fonctions
 
Le rôle de défense du système immunitaire est bien connu, cependant, il ne faut pas oublier son rôle suppresseur d'une importance considérable pour le maintien de l'homéostasie intestinale.

Défense de l'organisme en cas de danger


La réponse humorale
     
L'immunité associée aux muqueuses fait principalement intervenir les immunoglobulines de type A (IgA) produites par les plasmocytes. En effet, ce sont les anticorps majoritairement produits. Le TGF-Beta (Transforming Growth Factor Bêta) est la principale cytokine qui va orienter la commutation de classe vers les IgA, or elle est produite en quantités importantes dans les tissus lymphoïdes, ce qui peut expliquer la prépondérance des IgA dans la lamina propria. On parle d'IgA sécrétoire (IgAs) en référence à la pièce sécrétoire d'origine protéique à laquelle l'IgA est associée. Au niveau structural, les IgA sécrétoires sont donc constitués de deux molécules d'IgA, d'une pièce J dite de jonction et de la pièce sécrétoire. Afin d'assurer le transport des IgA de la zone épithéliale vers la zone luminale, un récepteur dit poly-Ig va se fixer à l'IgA, et par phénomène de transcytose, les IgA sécrétoires atteignent la lumière intestinale.  
 
 Les IgA sécrétoires ont pour principale fonction la capture d'antigènes microbiens au niveau de la lumière intestinale afin de les empêcher d'entrer dans l'épithélium. Différentes études ont permis de montrer qu'il faut un certain temps pour que le système intestinal plasmocytaire à IgA soit développé à son maximum.

Les grains de Kefir sont des micro-organismes complexes représentant une parfaite symbiose de bactéries, de levures et d'enzymes. La complexité et la composition de ces organismes vivants varient d'un type de grain de kéfir à l'autre, cependant, c'est l'harmonie de ces micro-organismes qui confèrent au kéfir son statut et ses qualités uniques.

On ne peut obtenir des grains de kefir qu'à partir d'autres grains de kefir (ils sont naturels et ne peuvent pas être fabriqués par l'homme). Ils naissent et se multiplient dans le lait et de petits grains se détachent d'une grande grappe, formant par la suite une autre grappe - et ainsi de suite ...

Il est possible de trouver jusqu'à quarante souches différentes de bactéries et vingt souches de levures vivantes dans une grappe de kéfir. Comparé à un yaourt normal, qui est constitué de seulement deux souches de bactéries différentes, sachant que pour le kéfir le nombre de souches est multiplié par 10, vous disposez d'un yoghourt très spécial !!!!

Le kéfir est un aliment vivant unique contenant des enzymes, des levures et de multiples souches de bactéries vivantes. Le kéfir est riche en antioxydants, anti-corps et métabolites ainsi que certaines vitamines et minéraux.

Les grains de kéfir contiennent un polysaccharide appelé «kéfiran». Le kéfiran est soluble dans l'eau et apparaît sous une forme blanche/jaune qui ressemble habituellement au riz. Le kéfir est fermenté à température ambiante pendant 12 à 48 heures.

La vache crue, le mouton ou le lait de chèvre sont d'excellents médiums pour la fermentation du kéfir.

On compare souvent à tort le yaourt et le kéfir. Le kéfir est considéré comme un probiotique majeur pour plusieurs raisons. Le Yogourt fournit plusieurs souches de bactéries bénéfiques à l'intestin. Le kéfir dispose d'une bien plus importante variété de bactéries bénéfiques qui ont un effet dix fois plus puissant sur le système gastro-intestinal et l'immunité.

Le kéfir contient plusieurs souches importantes de bonnes bactéries  qui ne se trouvent pas dans le yogourt. Ces bactéries comprennent les souches Lactobacillus Caucasus, Leuconostoc, Acetobacter et Streptococcus.

Le kéfir contient également des levures bénéfiques, telles que Saccharomyces kéfir et Torula kéfir. Ces levures sont identifiées pour chasser et détruire les levures pathogènes dans le corps. Ces levures bénéfiques sont considérées comme la meilleure défense contre les organismes de levures dangereux comme Candida Albicans.

Ils forment une équipe d'intervention qui nettoie, purifie et renforce les parois intestinales. Ces micro-organismes aident le corps à devenir plus efficace pour résister aux agents pathogènes dangereux tels que les E. coli, les salmonelles, les staphylocoques et les parasites intestinaux.

Les effets santé du kéfir ont fait l'objet d'un nombre conséquent d'études dont les résultats sont encourageants, notamment au niveau de l'action du kéfir, ou de certains de ses composants (matière grasse, polysaccharide), sur l'un ou l'autre aspect spécifique de la santé.

Un déséquilibre bactérien peut provoquer des taux importants de sucre dans le sang, des envies compulsives de sucre, une prise de poids, une mauvaise immunité, une faible énergie et des troubles digestifs. Le kéfir répond à tous ces désordres en rétablissant l'équilibre de la microflore du corps. La levure active de Kefir et les bactéries aident à assimiler les nutriments dans l'intestin et à améliorer l'utilisation de certains oligo-éléments et vitamines B.

Son excellente constitution nutritionnelle offre des perspectives de guérison et de prévention de nombreuses pathologies.
L'utilisation régulière du kéfir peut aider à soulager tous les troubles intestinaux, favoriser le transit, réduire les flatulences et rétablir un système digestif plus sain.

Le kéfir nettoie le corps et équilibre l'écosystème interne pour une santé et une longévité maximales.

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