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Baignade et infections de l'oreille : enfin un été tranquille !

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Même en vacances, votre santé n’attend pas !


Chouette, c’est le début de vos vacances estivales en famille.

Cette plage et cette piscine dont vous rêviez tant, vous tendent enfin les bras.

Les premières baignades se déroulent à merveille, quel plaisir de se rafraichir et de jouer en famille au bord de l’eau.

Mais après quelques jours, votre enfant commence à se plaindre de douleurs à l’oreille, elle le gratte et le démange.

Quelle galère !

Vous ne pouvez pas le laisser dans cet état et décidez donc d’aller consulter un médecin.

Le diagnostic est sans appel :

il s’agit d’une Otite du conduit auditif externe ou « otite du baigneur ».

Votre enfant ne peut plus se baigner.

Vous sentez que vos vacances sont quelque peu compromises !

Ne paniquez pas !

Si vous suivez nos conseils en apprenant à les prévenir, ce scénario ne sera plus qu’un mauvais souvenir pour votre petite famille, et vos vacances seront un véritable succès!

L’otite externe, également nommée otite du nageur.

Il s'agit d’une infection de l’oreille externe.

L’oreille externe se compose du pavillon et du conduit auditif.

Ce dernier est l’unique structure se terminant en cul-de-sac de votre organisme.

Le conduit auditif est composé d’une petite poche recouverte de peau à la fois chaude, moite et sombre :

un environnement parfait pour la prolifération des microbes.

L’infection de l’oreille externe représente 20 à 25 % des infections de l’oreille et connaît un pic en été.

Les catégories à risque sont les personnes souffrant d’une affection qui les prédispose ainsi que les adeptes des sports nautiques.

90 % des infections de l’oreille externe sont bactériennes (staphylocoque ou Pseudomonas aeruginosa) tandis que les 10 % restantes sont fongiques (Candida ou Aspergillus), voire, dans quelques cas rares, virales.

Quelques évidences scientifiques

L'otite externe est une inflammation du canal auditif externe, souvent causée par une infection.

Cette inflammation affecte généralement tout le canal auditif, et peut être aiguë (<6 semaines) ou chronique (> 3 mois).

L'otite externe aiguë peut se manifester lors d’un seul épisode, ou peut se reproduire.

Si le canal auditif est visible, il apparaît rouge et enflammé.

Le Pseudomonas aeruginosa et le Staphylococcus Aureus sont les agents pathogènes bactériens les plus fréquents dans l'otite externe.

L’Otite chronique externe peut entraîner une sténose canalaire avec une perte auditive associée.

L'otite externe peut être associée à l'eczéma du canal auditif ; elle est plus fréquente chez les nageurs, dans les milieux humides, chez les personnes ayant des conduits auditifs étroits, des porteurs d'aides-auditives et après un traumatisme mécanique. Hajioff D. et al (2010). Otitis externa. Clinical evidence.

Quels sont les moyens de défense ?

Fort heureusement, le conduit auditif dispose de défenses spécifiques :

la production de cérumen qui revêt le conduit d’une substance contenant notamment du lysozyme, une enzyme qui inhibe le développement des bactéries et champignons.

Le cérumen, riche en lipides, est également hydrophobique (repousse l’eau), empêchant l’eau de pénétrer dans la peau et de provoquer une macération. Schaefer P. et al. (2012). Acute Otitis Externa: An Update. American Academy of Family Physicians.

Quels facteurs favorisent le développement d’une otite externe ?

On distingue deux types de facteurs :

·       les facteurs externes :

l’hydratation (exposition fréquente à l’eau, transpiration excessive, taux élevé d’humidité), la contamination de l’eau par des bactéries, une température et une humidité élevées, une élimination mécanique/traumatique du cérumen (exemple à l’aide de cotons tiges), et la présence de corps étrangers dans le conduit auditif.

·       Les facteurs systémiques/localisés :

une dermatite issue d’une réaction allergique ou due à des substances irritantes, le psoriasis, une dermatite séborrhéique, l’acné, le lupus érythémateux, le diabète insulinodépendant et l’immunodéficience.

Les plongeurs sont-ils davantage exposés ?

Suite à une exposition prolongée dans une eau potentiellement contaminée ou riche en plancton, les plongeurs sont cinq fois plus susceptibles de développer une infection de l’oreille externe que les non-nageurs.

Par contre, le risque demeure le même entre plongeurs et adeptes du snorkeling dans la mesure où le problème n’est pas lié à l’hyperbarisme (la pression), mais bien au contact avec l’eau, en particulier à la surface.

Quels sont les traitements classiques ?

Dans le cadre d’une simple infection bactérienne de l’oreille externe, dépourvue de complication telle que  fièvre ou infection des tissus environnants, un traitement local à base d'antibiotiques et de stéroïdes est suffisant.

Les antibiotiques les plus efficaces sont les fluoroquinolones (ciprofloxacine, ofloxacine…).

Dans le cadre d’une otite fongique, il convient d’utiliser des gouttes antifongiques et de rincer l’oreille avec une solution acidifiante.

Si l’infection s’étend aux tissus environnants, la prise de fluoroquinolones et d'antifongiques par voie orale peut s’avérer utile.

Quelles sont les mesures de prévention ?

La prévention est la meilleure manière d’aborder ce problème, car une infection de l’oreille externe signifie l’interruption des baignades et peut par conséquent ruiner des vacances pour les petits et les grands.

La prévention est fondamentale pour les personnes présentant les facteurs de risque mentionnés précédemment.

Tout d’abord, il convient d’observer une parfaite hygiène du conduit auditif en procédant à la suppression de toute accumulation de cérumen ou d’impuretés.

Il est cependant capital d’éviter un nettoyage obsessionnel du conduit auditif dans la mesure où un frottement répété de l’épithélium (peau du conduit auditif) peut provoquer des micro-abrasions à travers lesquelles les bactéries peuvent s’engouffrer.

Par ailleurs, le cérumen n’est pas une accumulation d’impuretés externes mais bien une substance sécrétée par les glandes cirières situées dans le conduit auditif agissant comme protecteur de l'oreille contre les infections.

Ce n’est qu’en cas de bouchon de cérumen, qu’il demeure impératif de se rendre chez un spécialiste ORL afin l’extraire.

Il est important de noter que des facteurs locaux tels qu'une dermatite ou du psoriasis peuvent entraîner une desquamation cutanée importante et une peau asséchée dépourvue de cérumen. Osguthorpe JD. Et al. (2006). Otitis Externa: Review and Clinical Update. Am Fam Physician.

Protocole préventif des Laboratoires BIORL : des mesures simples et efficaces

pour un été tranquille!

1)      Protection :

la prévention optimale consiste en l'application d'huiles otologiques (EARYL®) afin de recréer le film lipidique absent sur l’épithélium du conduit auditif. Avant et après chaque baignade, appliquez un film résistant à l’eau et aux bactéries par voie topique, chargé de protéger et tapisser l’épithélium – EARYL® – www.biorl.fr.

2)      Nettoyage :

Après l’exposition à l’eau de mer ou de piscine, il est conseillé de nettoyer les conduits auditifs à l’aide d’un spray auriculaire isotonique (CERUDYL®), puis de les sécher délicatement (à l’aide de papier de toilette ou d’un sèche-cheveux réglé sur le niveau le plus faible) afin d’éliminer les résidus d’eau salée ou de chlore. Ne jamais utiliser de cotons tiges ou d’objets similaires.

3)      Séchage :

Ensuite, vous devez acidifier et sécher le conduit auditif externe grâce à une solution spéciale (SEDRYL®). Après la baignade, sécher systématiquement les oreilles à l’aide d’une serviette éponge par exemple, ou au mieux, avec des gouttes auriculaires dessicatives asséchantes – SEDRYL® – afin d’éviter toute stagnation d’eau.

4)      Traitement de fond :

QUIETYL® : traitement d’appoint ou chronique de l’eczéma, des irritations et des démangeaisons du conduit auditif.

5)      Dispositif de Protection contre l’eau :

Pour les sujets à risques, utilisez systématiquement un dispositif de précaution contre l’eau – bandeau ou bouchons d’oreille.

Le port de bouchons d’oreille ventilés ou de masques munis de protections d’oreille est-il conseillé ?

Pour les plongeurs qui sont prédisposées aux infections de l’oreille externe et qui plongent fréquemment, comme les moniteurs de plongée professionnels, en complément du protocole préventif ci-dessus, il est recommandé d’utiliser un masque muni de protections d’oreille (Pro ear).

Celui-ci recouvre complètement le pavillon et le conduit auditif, évitant tout contact avec l’eau, tout en permettant d’équilibrer les oreilles grâce aux tubes flexibles qui relient les protections d’oreille à la cuve du masque.

Les bouchons d’oreille ventilés (munis d’un orifice/valve) peuvent être utilisés, l’eau s'infiltrant progressivement, afin que se crée un contact (bien que réduit) entre l’eau et la peau.

Gamme de Protections ORL

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